La Première ministre a présenté hier en Conseil des ministres une communication relative à la préparation aux risques de difficultés d’approvisionnement électriques hivernaux.

Elle indique notamment que si les mesures mises en œuvre jusqu’à présent par le Gouvernement s’avéraient insuffisantes, « un plan national de délestage électrique pourrait être mis en œuvre et concerner alternativement des portions de départements métropolitains pour une durée de deux heures ».

Une cellule interministérielle de crise prépare ce plan sur la base des prévisions fournies par RTE, qui indiquait le 18 novembre dernier que le risque de délestage était faible pour les mois de novembre et décembre, mais qu’il augmentait pour le mois de janvier. Si ces coupures devaient intervenir, « elles dureraient deux heures consécutives, en affectant alternativement des portions de départements. Les périodes de délestage concerneraient les pics de consommation électrique situés les jours ouvrés, sur des créneaux horaires indicatifs de 8 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures ».

Les infrastructures sensibles, nécessaires à la continuité de la vie de la nation, ou permettant de garantir la continuité des soins, ont été recensées et ne seront pas concernées par les éventuels délestages.

En cas de coupure de l’alimentation électrique, le Gouvernement prévient que cela se traduirait par « des perturbations de la vie quotidienne, concernant les communications téléphoniques, les transports, les écoles, ou le fonctionnement des dispositifs automatiques dépendants de l’alimentation électrique ». Un dispositif de communication nationale, préventive et pédagogique, est prévu à destination du grand public.

Afin d’éviter ces coupures, la Première ministre appelle donc à continuer « les gestes quotidiens de sobriété énergétique ».

Sans commentaire.

 

Très cordialement,

Xavier Horent, Délégué Général / PO. Francis Bartholomé, Président National