Partage de la route : Résultats de la 5e édition de l’enquête menée par la Fondation Vinci Autoroutes.
La Fondation VINCI Autoroutes vient de publier les résultats de la 5e édition de l’enquête sur le partage de la route, qui examine spécifiquement les comportements des Européens confrontés, sur la route, à la cohabitation entre différents modes de déplacements.
Malgré une conscience généralisée des risques, les comportements dangereux restent fréquents. Alors que 95 % des usagers redoutent le comportement des autres, beaucoup contribuent eux-mêmes à l’insécurité routière.
Des incivilités quotidiennes
- 58 % des automobilistes ne mettent pas leur clignotant.
- 61 % des conducteurs de deux-roues motorisés empiètent sur les sas vélos.
- 40 % des cyclistes passent au feu rouge hors autorisation.
- 81 % des piétons traversent malgré un feu rouge.
Trottoirs : un espace trop souvent détourné
- 76 % des deux-roues motorisés stationnent sur les trottoirs.
- 60 % des cyclistes y garent leur vélo.
- 33 % des conducteurs de deux-roues motorisés y circulent, mettant en danger les piétons.
Feux rouges et priorités ignorés
- 67 % des automobilistes franchissent un feu orange ou rouge.
- 70 % des piétons traversent malgré un signal d’interdiction.
- 40 % des cyclistes passent au rouge hors cadre légal.
Stationnement gênant : un obstacle à la sécurité
- 1 automobiliste sur 5 se gare en double file.
- 10 % utilisent les voies de bus.
- 8 % occupent des places PMR, et 9 % des places réservées aux véhicules électriques.
- Sur les pistes cyclables : 39 % des deux-roues motorisés et 10 % des automobilistes les utilisent pour s’arrêter.
Téléphone : un fléau partagé
L’usage du smartphone concerne :
- 75 % des automobilistes,
- 34 % des conducteurs de deux-roues motorisés,
- 27 % des cyclistes.
Même à pied, l’inattention progresse : 57 % des Européens utilisent leur téléphone en marchant.
Un partage de la route de plus en plus conflictuel
Entre diversité des modes de déplacement, espace public contraint et non-respect croissant du code de la route, la cohabitation devient plus difficile et génère tensions et inquiétudes.
Promouvoir une culture commune de sécurité et de respect mutuel est aujourd’hui indispensable pour rétablir une circulation fluide, sereine et plus sûre pour tous.
Source : Fondation Vinci Autoroutes : pour accéder à l'intégralité de l'article, cliquez ici