Après deux années soutenues par la prime à la casse, le marché aurait du retrouver un niveau traditionnel. La persistance de la crise le situe sur une baisse plus importante que prévu et les professionnels de l’automobile affrontent une situation inédite : les 4 activités traditionnelles du secteur sont en effet en chute (vente de véhicules neufs, de véhicules d’occasion, après-vente et pièces). Les réseaux affichent ainsi des résultats négatifs depuis le début de l’année, le chiffre d’affaires sur l’après-vente ayant perdu 5% au deuxième trimestre 2012 par rapport à l’année dernière. La Profession enregistre la suppression de 2 100 emplois depuis le mois de janvier.


Face à cette situation de plus en plus difficile, le CNPA s’alarme que « l’aval » de la filière automobile ne soit pas davantage consulté dans le cadre de l’élaboration du « Plan de soutien automobile » annoncé pour le 25 juillet prochain. Qu’il s’agisse des mesures à prendre dans l’urgence ou à long terme, les pouvoirs publics ne peuvent faire l’impasse sur la situation économique des 100 000 entreprises et 420 000 salariés du commerce et des services, où le risque de suppression des emplois est réel.

Le CNPA demande que la filière automobile devienne enfin une réalité : l'industrie et la sous-traitance, le commerce et le service doivent aborder dans une même logique les problématiques de la fabrication, de la commercialisation, de l’usage et du recyclage des véhicules.

 

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