Le CCFA, la CSIAM et le CNPA dénoncent l’incohérence et les erreurs d’analyse du rapport de l’Autorité de la concurrence sur l’après-vente. Le rapport, diffusé ce jour, repose sur des erreurs d’analyse. Les préconisations erronées et irréalistes de l’ADLC n’apporteraient aucun bénéfice pour les consommateurs et porteraient gravement préjudice aux constructeurs et à leurs réseaux, à l’activité et à l’emploi. Par ailleurs, l’étalement dans le temps de ces mauvaises préconisations ne les rend pas plus pertinentes.

L’ADLC commet une grave erreur d’analyse en sous-estimant le vrai degré de concurrence sur le marché de l’après-vente. La concurrence y est déjà très vive et les réseaux agréés des constructeurs perdent régulièrement des parts de marché au profit des réseaux indépendants.

Avec un diagnostic de départ erroné, les recommandations de l’ADLC sont donc totalement injustifiées. Les évolutions de prix dans l’après-vente automobile qui placeraient la France comme le mauvais élève de l’Europe résultent en fait d’une erreur de compréhension des statistiques par les rapporteurs.

La recommandation principale d’abrogation de la protection du design des pièces protégées de carrosserie est un non-sens complet qui n’apporterait rien aux consommateurs, réduirait l’offre de services et désavantagerait la France par rapport aux grandes puissances économiques qui protègent les pièces de carrosserie. La protection du design est justifiée car elle favorise l’innovation. Si cet avis était suivi, il conduirait à une destruction d’activité et des pertes d’emplois dans la filière industrielle, estimés à plus de 2 200 personnes.


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