Certaines dérogations ont été accordées, mais ni les véhicules de location, ni les 2 roues motorisés n’ont été épargnés. Ils l'avaient pourtant été en 1997, lors de la mise en œuvre de ce dispositif.

Les flottes des sociétés de location, ainsi que les 2 roues motorisés, sont des outils de mobilité écologique et faiblement émetteurs de pollution. Ils devraient donc bénéficier des dérogations accordées aux taxis, VTC et au co-voiturage.

•    LES VEHICULES DE LOCATION sont très récents et donc les plus performants en matière d’émissions grâce à des investissements massifs des enseignes pour renouveler très régulièrement leur parc. De plus, la mise en œuvre de la circulation alternée n’est pas compatible avec le mode de fonctionnement de la location de véhicules.

•    LES 2 ROUES MOTORISES sont des véhicules faiblement émetteurs de micro particules et son parc s’est beaucoup amélioré (43% du parc a moins de cinq ans et respecte donc les dernières normes environnementales EURO 3). Ils participent enfin activement à la fluidification du trafic, sans pénaliser la mobilité individuelle : par leur taille réduite, ils échappent aux embouteillages chroniques des grandes villes.

Le CNPA rappelle qu'en Ile-de-France, 25% des émissions de PM 10 sont émises par le transport routier, 30% par l'industrie, 25% par le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage au bois) et 15% par l'agriculture (labourage, engins agricoles).

Le CNPA regrette que l’automobile soit une fois de plus stigmatisée et pointée du doigt et craint que, par manque de mesures préventives dans la mise en place de la circulation alternée, les automobilistes ne soient pénalisés dans leur organisation tant professionnelle que personnelle.
 

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