Créé en 1991, le CPDC avait pour vocation de préserver un maillage équilibré du réseau des points de vente de carburants sur tout le territoire, contribuant au maintien d’un important service de proximité, gage de lien social.

Le CNPA s’indigne d’une telle annonce qui signe la disparition à très court terme des stations-service dans l’Hexagone, aggravant ainsi la désertification, notamment en zone rurale et péri-urbaine.

Le CNPA rappelle que les stations-service de proximité, qui sont passées de 22.000 à 6.000 depuis 1991, emploient environ 30.000 salariés en France, non délocalisables.

De plus, leur densité dans notre pays est l’une des plus faibles d’Europe : il en résulte qu’un quart des Français (17 millions d’habitants) résident dans une commune dépourvue de station-service et peuvent mettre jusqu’à 40 minutes pour s’approvisionner.

Ainsi, le CNPA demande instamment au gouvernement de renoncer à cette décision, sachant qu’il reste 2.200 dossiers en souffrance au CPDC pour lesquels les professionnels se sont lourdement engagés financièrement.

Cette décision est d’autant plus incohérente au moment où le projet de loi sur la transition énergétique est débattu au Parlement.

Le CPDC, avec son maillage territorial de stations-service, représente un outil idéal pour promouvoir la mobilité du futur, notamment les bornes de recharge des véhicules électriques.
 

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