Le Plan Préfectures Nouvelle Génération, lancé en 2015 par le Gouvernement, prévoit la dématérialisation d’un certain nombre de procédures administratives, dans le but de fermer des guichets en préfecture.

Derrière un objectif affiché de simplification administrative, se cache un réel risque pour les écoles de conduite agréées. La dématérialisation des procédures va en effet favoriser l’apprentissage de la route via des plateformes de mise en relation de particuliers, ou de jeunes avec des indépendants.

Le CNPA entend rappeler que ces formules vont pleinement à l’encontre des principes de l’Éducation Routière agréée et qu’elles opèrent encore hors cadre réglementaire.

Une ubérisation impossible !

Comme tous les services, l’Éducation Routière vit ces tentatives d’ubérisation : de nouveaux acteurs en ligne cherchent à proposer des offres moins chères, supposées plus simples.

Mais l’Éducation Routière agréée, comme l’Éducation Nationale, ne peut souffrir aucune ubérisation : elle n’est pas une situation de rente !

En moyenne, sur une heure de conduite, l’auto-école ne réalise pas plus d’un euro de marge. Une des plateformes en ligne en a récemment fait les frais, en étant placée en redressement judiciaire.

Aucune ubérisation n’est possible car aucun coût « inutile » ne peut être compressé. Le local, l’équipe pédagogique, les véhicules, le suivi du programme, les cours théoriques font partie des moyens minimums à une Éducation Routière de qualité.

Rogner sur ces moyens, c’est rogner sur la Sécurité Routière.


Pour défendre l’Éducation Routière agréée, le CNPA et l’UNIDEC appellent donc à manifester,

le mardi 18 avril,à Lyon, Paris, Nantes, Marseille et Toulouse.

 

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