Les erreurs gagnent le Palais Bourbon !

Les contre-vérités et erreurs factuelles, relayées massivement depuis cet été, ont conduit plusieurs députés à interroger le Gouvernement sur le bienfondé de l’évolution à venir et à demander des aménagements sur des mesures… qui n’existent pas !
« Il est tout à fait inquiétant qu’un sujet pourtant essentiel pour la sécurité routière et central pour les objectifs ambitieux que se fixe le Gouvernement en matière de protection de l’environnement, puisse être à ce point déformé » déclare Bernard Bourrier, président du métier Contrôle Technique au CNPA.

Avant que les débats autour de cette évolution ne prennent une ampleur illégitime et dangereuse pour la sécurité de tous sur les routes, il est temps de rétablir quelques vérités…

La faute à Voltaire ?

Encore une idée française ? Pas du tout ! En faisant évoluer le contrôle technique, la France ne fait que se mettre en conformité avec la dernière directive européenne, qui imposait cette évolution pour 2018.

24 heures chrono ?

Attention à la désinformation ! Pour les véhicules qui présentent un danger immédiat (comme l’absence de plaquettes de frein, ce qui n’arrive pas tous les quatre matins !), le véhicule sera immobilisé après 24 heures de délai. Mais l’automobiliste aura toujours deux mois pour procéder aux réparations !

Les 400 coups ?

Il paraît que les points de contrôle passeront de 100 à 400 ! Absolument faux : on passe de 124 points à 130, qui peuvent mettre en lumière 600 défaillances potentielles… dont seulement 20% sont critiques !

« Relayer des contre-vérités sur le contrôle technique, c’est alimenter la crainte des automobilistes quant à un contrôle pourtant nécessaire pour la sécurité de tous sur les routes. S’il y a défaillance, c’est qu’il y a danger. Les véhicules évoluent, les pratiques évoluent, il est normal que le contrôle évolue ! » déclare Bernard Bourrier.

Le CNPA a contacté les députés et sénateurs afin de leur présenter l’évolution à venir du contrôle technique et l’intérêt de cet outil dont dispose l’Etat pour l’entretien des parcs automobiles et la sécurité routière.

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