Le 21 mai 2018, premier jour d’entrée en vigueur de la réforme, on constatait un taux de contre-visite de 24,4% pour défaillance majeure et 3,2% pour défaillance critique, le fameux niveau de criticité qui a provoqué beaucoup d’inquiétude chez les automobilistes.

Depuis, ces chiffres se sont stabilisés autour de 22% de taux de contre-visite en moyenne dont 1,5% pour défaillance critique.

Par exemple, le 9 juin dernier, le taux de contre-visite s’élevait à 20,3% pour défaillance majeure et 1,4% pour défaillance critique.

A titre de comparaison, le taux moyen de contre-visite sur l’année 2017 était de 18,56% pour les véhicules légers.

Ces chiffres sont donc très éloignés des prévisions alarmistes annoncées par certains avant l’évolution du contrôle technique. Des communications sur des taux de contre-visite atteignant 40% ont contribué à alimenter la panique des automobilistes ; panique qui s’était traduite par un engorgement des centres et une fréquentation en hausse de 61% sur le mois d’avril 2018.

Les premiers chiffres du ministère montrent que si le véhicule est bien entretenu, le contrôle technique ne pose pas de difficultés. Il est un acte réglementaire essentiel pour garantir des routes plus sûres, pour tous.

 

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