L’évolution de l’ETG va donc se faire en deux phases distinctes.

Avril 2016 : nouvelles questions

Une nouvelle banque de questions sera intégrée dans les diapositives des séries d'examen. Les mille nouvelles questions sont réparties en neuf familles.

Cette modification ne manquera pas d'augmenter considérablement le niveau de l'examen, pour rendre son obtention plus difficile.

Le CNPA regrette de ne pas avoir été associé à ce changement de modèle, mais rappelle que l'école de conduite est la seule solution pour obtenir le code. C'est pourquoi, il proposera, par l'intermédiaire de l'ANPER (Association Nationale pour la Promotion de l’Education Routière),  une préparation à l'enseignement de ce nouveau code à tous les formateurs des écoles de conduite.

 

Mai 2016 : phase de la privatisation, révolution de l’etg

L'organisation de l'épreuve théorique générale sera gérée par des opérateurs privés agréés par le ministère. Trois opérateurs sont déjà connus : La Poste, DECRA et SGS.   

Cependant, le tableau de présentation du futur fonctionnement des ETG ne mentionne à aucun moment les écoles de conduite, le schéma ministériel ne s'adressant qu'aux candidats individuels !

Le CNPA est entré dans la bataille depuis plusieurs semaines en demandant au délégué interministériel qu'une entrée (plateforme) réservée aux professionnels soit prévue dans le cahier des charges, pour permettre aux établissements de réserver les places d'examen pour leurs candidats.

Sans cette entrée, le grand public pourrait considérer que l'ETG est un examen qui peut se passer sans formation préalable chez un professionnel et le code disparaîtra des établissements de conduite. C'est la raison pour laquelle le CNPA a demandé à Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité Routière, qu'un engagement écrit, sur la modification du cahier des charges, lui soit transmis dans les plus brefs délais.

« Le code ne nous sera pas volé. Le code est l'ADN de notre métier et nous nous battrons pour le conserver » Patrice Bessone, Président du CNPA-Education Routière.

Le CNPA refuse que les écoles de conduite soient les acteurs oubliés du code privatisé, à défaut il n'hésitera pas à appeler l'ensemble de la profession à se mobiliser.


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