Comment le CNPA accompagne-t-il l’entrée dans l’ère numérique des démarches administratives ?

Les pros de l’auto suppléent les préfectures

Ce 6 novembre, toutes les préfectures fermeront leur service cartes grises. Impossible donc, à partir de cette date, de se déplacer en Préfecture pour procéder à des immatriculations.

Le CNPA travaille depuis plus de dix ans avec les services de l’État pour mettre en place le meilleur dispositif pour les automobilistes, dans le respect des règles de sécurité, essentielles à la lutte contre la fraude aux certificats d’immatriculation. Les concessionnaires et négociants en véhicules sont, depuis 2009, les interlocuteurs de confiance de l’État et des usagers. Formés de longue date à la gestion des immatriculations des véhicules, ils sont les mieux placés pour accompagner ce bouleversement administratif.

Sur le terrain, les préfectures sont déjà en contact avec les bureaux régionaux du CNPA pour organiser en amont la transition.

« Les professionnels de l’automobile tiennent un rôle de service public depuis 2009, en lien avec les administrations compétentes dont ils ont toute la confiance » explique Francis Bartholomé, le Président du CNPA.

Et le formulaire d’inscription au permis de conduire ?

L’ouverture de ce dossier administratif est réalisée par les écoles de conduite, sauf pour les jeunes en apprentissage libre, qui devaient en faire la demande aux préfectures directement. A l’heure du numérique, l’État a souhaité la dématérialisation de cette procédure.

Les professionnels continuent à faire les demandes pour le compte des élèves, mais s’adressent à des plateformes mises en place par l’État.

« Le système connait des dysfonctionnements et les écoles de conduite agréées font leur maximum pour pallier les difficultés rencontrées et réduire les délais d’attente », déclare Patrice Bessone, président du CNPA-Éducation Routière. « Le CNPA déplore que ces dysfonctionnements perdurent malgré nos alertes durant la phase expérimentale », ajoute-t-il.

Le CNPA regrette par ailleurs que la publicité de cette dématérialisation profite à des plateformes en ligne, qui promettent de former les jeunes au permis à bas coût. « La sécurité routière passe par une bonne formation, que seules les écoles de conduite agréées par l’État sont en capacité de délivrer » rappelle Patrice Bessone.

 

 

 

 

 

 

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