Le 16 janvier, Anne Hidalgo avait finalement annoncé la tenue d’une votation consultative. Si l’esprit d’une consultation publique peut être salué, la très faible mobilisation constatée donne davantage à penser que la Mairie de Paris pare d’un vernis démocratique une décision prise dans un bureau, sans concertation, et ne tenant pas compte du souhait de tous les franciliens, usagers de ces services, mais interdits de vote.

Première conséquence, alors même que l’enjeu d’une plus grande intermodalité et le développement de transports décarbonés s’imposent à tous, les Parisiens sont privés d’un mode de transport vertueux.

Les trottinettes en libre-service permettaient à chacun de disposer d’un mode de déplacement extrêmement souple et adapté aux trajets urbains. Cette solution pouvait utilement contribuer à la bonne fluidité des déplacements dans un contexte de grands événements - notamment sportifs - comme la Coupe du monde de rugby à XV 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 - alors même que les transports en commun parisiens éprouvent des difficultés et que les doutes persistent sur leur capacité à absorber les flux provoqués par ces évènements.

Enfin, alors que les Zones à Faibles Émissions commencent à entrer en vigueur, les trottinettes en libre-service constituaient une bonne alternative à la voiture individuelle. Elles représentaient un moyen économique de se déplacer, plébiscitées notamment par des Parisiens plus modestes.

L’Alliance des Mobilités, qui rassemble au sein de Mobilians tous les opérateurs de trottinettes en libre-service présents en France, mais aussi l’ensemble de la filière des nouvelles mobilités avec des métiers comme le covoiturage, l’autopartage ou encore les services de vélo et de scooters en libre-service et envisage ainsi le futur de la mobilité, regrette la très forte abstention et le résultat de ce vote, mais en prend acte - tout en étant particulièrement préoccupée par le devenir des 800 emplois directs mis en péril par ce résultat.

Cette interdiction constitue un revers pour les nouvelles mobilités : la capitale française perd ainsi une solution de mobilité douce. Néanmoins, si elle risque de disparaître de la capitale, les trottinettes en libre-service demeurent implantées dans plus de 200 villes, partout en France. Les opérateurs sont désormais dans l’attente de la décision définitive de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

A propos de MOBILIANS :

MOBILIANS est le premier mouvement des chefs d'entreprises du commerce et de la réparation automobile et des services de mobilité́ : voitures, motos, vélos, véhicules industriels, trottinettes, etc. Notre organisation professionnelle représente près de 160 000 entreprises de proximité́ et 500 000 emplois non délocalisables partout en France. MOBILIANS défend les intérêts individuels et collectifs des professionnels de la mobilité́ par la route et les accompagne dans les évolutions de leurs métiers. Il déploie une action prospective de développement durable et de promotion d'une mobilité́ individuelle ou partagée en lien avec toutes les parties prenantes.

A propos de l’Alliance des Mobilités :

L’Alliance des Mobilités, 19ème métier de MOBILIANS, fédère et représente l’ensemble des entrepreneurs de la mobilité́ (covoiturage, autopartage, vélos, trottinettes et scooters partagés, parkings intelligents) et de l’automobile qui mettent l’innovation au service de la mobilité́ des citoyens d’une part, mais également au service de la digitalisation des métiers historiques de l’automobile d’autre part. L’Alliance des Mobilités rassemble aujourd’hui plus de 140 entreprises de l’automobile et de la mobilité́. Les acteurs membres de l’Alliance sont engagés dans la décarbonation de la filière, en proposant des modes alternatifs.

Contacts presse :

  • Dorothée Dayraut-Jullian, Directrice des Affaires publiques et de la Communication – 06.16.95.31.35
  • Laure de Verdun, Responsable des Relations Médias – 06.12.43.33.37